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Forum du CESP Forum du CESP Forum du CESP

N°25 | Décembre 2021

Édito

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Quoi de neuf au CESP ?

Poursuivant sa diversification, le CESP continue à creuser différents sillons, celui de l’efficacité publicitaire avec la réalisation d’un premier audit d’un modèle d’économétrie appliqué aux leviers médias, mais aussi celui du Drive to Store avec le lancement d’un nouveau label en partenariat avec la MMAF, Right Performance.

Une forme de continuité a également présidé à la nomination du nouveau Président du Comité Scientifique puisqu’Emmanuel Viennet est membre de cette instance depuis 10 ans. Fin connaisseur des problématiques du CESP, son expertise en data mining et méthodes d’apprentissage statistique constitue un véritable atout pour l’association.

Parmi les nouveautés de cette fin d‘année, saluons aussi l’arrivée de deux nouvelles administratrices représentant les agences au Conseil d’Administration : Magali Florens et Emmanuelle Soin, et la première publication d’un audit sur la mesure d’audience du cinéma, CinExpert.

Valérie Morrisson
Directrice Générale du CESP


Sommaire

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Emmanuel Viennet, nouveau Président du Comité Scientifique du CESP

Lors de son Assemblée générale du 23 septembre, le CESP a annoncé la nomination du nouveau Président de son Comité Scientifique en la personne d’Emmanuel Viennet et de deux nouvelles administratrices.
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Emmanuel Viennet : « Le Comité Scientifique doit être attentif à la qualité de son expertise, donc toujours renforcer l’étendue et la variété de ses compétences »

Comment le nouveau président du Comité Scientifique entend-il répondre aux nouveaux défis de la complexification croissante des études et à l’opacité de certains mécanismes et acteurs : la réponse de l’intéressé …
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Nouveau : le CESP audite la solution de Marketing Mix Modelling d’Ekimetrics

Qu’est-ce que le MMM ?
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Olivier Hays : L’occasion d’étudier pour la première fois un processus « end to end » d’une étude économétrique

Le Directeur Data Science du CESP commente le premier audit d’une solution économétrique appliquée à l’évaluation de l’efficacité média, une demande forte du marché.
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ITV Thibault Labarre : « Le besoin d’être plus granulaire et agile pour anticiper les enjeux de demain est clé »

Associé d’Ekimetrics, basé à Paris, il pilote l’offre MMO (Marketing Measurement & Optimisation) - plus communément appelé MMM sur le marché français étant en charge du développement global de cette solution. Il explique quels sont les enjeux des modèles économétriques dans un contexte où les activations marketing et media sont de plus en plus nombreuses et complexes.
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Stéphane Bodier : « Le CESP nous apporte une réassurance totale sur nos chiffres »

Le Directeur Général de l’ACPM explique les raisons qui ont poussé l’Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias à faire auditer par le CESP la solution de Marketing Mix Modelling d’Ekimetrics. Il s’avoue « bluffé » par la qualité des experts mis en place par le CESP sur un marché encore nouveau et très pointu.
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Isabelle Vignon : « L’audit du CESP a confirmé la qualité du benchmark et des modèles utilisés ».

La Déléguée Générale en charge du marketing et des études du SNPTV explique pour quelles raisons il était important d’apporter la caution du CESP (assortie de ses recommandations) sur la méthodologie d’Ekimetrics afin de valoriser les études ROI.
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Aurélie Siena-Gaillard : « Fournir à l’écosystème média/marketing des standards de qualité »

Ads research lead chez Google, elle nous explique pourquoi Google a été partie prenante dans l’audit de la solution Ekimetrics.
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Certification Drive-to-Trust, c’est parti pour le troisième label : Right Performance

En juillet 2020, la Mobile Marketing Association, en partenariat avec le CESP avait lancé la Certification Drive-to-Trust pour certifier les acteurs technologiques qui proposent des segments géolocalisés et des activations mobile-to-store. Après le succès des deux premiers labels – Right People et Right Place, les deux organismes ont annoncé, le 7 octobre 2021, le lancement de la troisième certification : Right Performance.
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Olivier Daufresne : « Nous avons bâti ce label de façon concertée avec l’ensemble des acteurs : agences médias adhérentes de la MMA et solutions de mesure de l’impact Drive-to-Store »

Comment s’est construite la certification de la mesure d’impact de la publicité mobile en magasin, Right Performance ? La réponse du Directeur associé du CESP qui insiste sur la pédagogie faite autour de cette certification très attendue par le marché publicitaire pour développer la confiance dans les mesures Drive-to-Store.
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Brèves

Le point sur les audits CinExpert, sur le dispositif internet vidéo, sur la solution Qwarry, sur les audits à l'international et sur les participations du CESP aux conférences importantes du moment…
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Agenda

Les prochains audits publiés et les réunions des collèges...
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Emmanuel Viennet, nouveau Président
du Comité Scientifique du CESP

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Lors de son Assemblée générale du 23 septembre, le CESP a annoncé la nomination du nouveau Président de son Comité Scientifique en la personne d’Emmanuel Viennet et de deux nouvelles administratrices.

Emmanuel Viennet a succédé à Guillaume Chauvet comme Président du Comité Scientifique lors de l’assemblée générale annuelle du CESP. Docteur de l’Université Paris 11 et professeur des Universités, enseignant à l’Université Sorbonne Paris Nord, Emmanuel Viennet connaît bien les audits du CESP, étant membre du Comité Scientifique depuis 2010.

L’Assemblée Générale a également procédé à l’élection de deux nouvelles administratrices en la personne de Magali Florens, CEO de Mindshare et d’Emmanuelle Soin, CEO d’OMG, toutes deux ayant été cooptées en cours d’exercice.

Voir la composition complète du Comité Scientifique sur le site www.cesp.org.

Emmanuel Viennet : « Le Comité Scientifique doit être attentif à la qualité de son expertise,
donc toujours renforcer l’étendue
et la variété de ses compétences »

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Emmanuel Viennet

Comment le nouveau président du Comité Scientifique entend-il répondre aux nouveaux défis de la complexification croissante des études et à l’opacité de certains mécanismes et acteurs : la réponse de l’intéressé…


Le Forum du CESP : Vous êtes devenu Président du Comité Scientifique du CESP début septembre. Qu'est-ce qui vous a fait accepter cette présidence ?

Emmanuel Viennet  : Tout d'abord, la relation de confiance nouée avec le CESP pendant une décennie d'échanges en tant que membre de son Comité Scientifique auquel m'avait associé Ludovic Lebart.
Ensuite, les études confiées au CESP sont de plus en plus complexes, et nécessitent non seulement une expertise statistique de haut niveau, qui a toujours fait la force du CESP, mais aussi des compétences croisées sur les métiers de la donnée et de l'Internet (big data, réseaux sociaux, intelligence artificielle).
En tant que chercheur en Informatique, j'apprécie d'apporter mes compétences sur ces questions et de renforcer l'interdisciplinarité du Comité.

Comment envisagez-vous la mission du Comité scientifique ?

E.V.  : Le Comité Scientifique est le garant de la qualité scientifique des travaux. Il doit être attentif à la qualité de son expertise, donc toujours renforcer l’étendue et la variété de ses compétences. Son rôle est aussi d’accompagner les équipes permanentes du CESP en étant conseil sur de nouveaux domaines (certifications, accompagnements, etc.).

À quels défis est aujourd'hui confronté le CESP et plus particulièrement son Comité Scientifique ?

E.V.  : Le premier défi est, de manière générale, la complexification croissante des études, liée à la diversité et l'évolution rapide des technologies et des acteurs, qui nous demande un effort de formation important, et passionnant. Le second défi auquel est confronté le CESP est l’opacité de certains mécanismes et acteurs. Pour des raisons tant technico-économiques (effort nécessaire pour répondre à nos demandes d’information) que commerciales (propriété intellectuelle), il est parfois difficile d'obtenir des informations sur certains traitements, de la part des GAFA évidemment, mais pas uniquement.

Comment se préparer à ces défis ?

E.V.  : Il nous faut rester compétents et agiles donc continuer à former et diversifier les équipes, qu’il s’agisse des permanents ou du Comité Scientifique. Une autre voie à suivre est de renforcer les partenariats avec les nouveaux acteurs.
Le CESP est déjà reconnu au niveau international et a beaucoup d’atout pour se positionner comme un acteur de référence en Europe et au-delà.

Nouveau : le CESP audite la solution de Marketing Mix Modelling d’Ekimetrics

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Qu’est-ce que le MMM ?

La modélisation économétrique appliquée au marketing reprend les fondamentaux des modèles en sciences économiques dont le domaine de recherche existe depuis plus de 40 ans.

L’objectif de cette approche est de pouvoir expliquer à un client l’impact de différents leviers sur une variable d’intérêt, par exemple les ventes d’un produit. Ces leviers peuvent soit être internes à l’entreprise (promotions en point de vente), soit externes (météo).

A partir de séries de données collectées pour ces leviers sur plusieurs années, les modèles économétriques associent à chaque levier un poids par rapport à la variable à expliquer. Ainsi, par exemple pour un produit, un total de ventes de 100 k€ va être expliqué par la météo pour une contribution de 10 %, par les campagnes presse de 20 %, etc.

A l’aide de cette décomposition de la variable d’intérêt, les entreprises clientes des études économétriques peuvent analyser finement leur stratégie d’investissement marketing en fonction de leur activité et environnement.

Olivier Hays : L’occasion d’étudier pour la première fois un processus « end to end »
d’une étude économétrique

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Olivier Hays

Le Directeur Data Science du CESP commente le premier audit d’une solution économétrique appliquée à l’évaluation de l’efficacité média, une demande forte du marché.

Pour quelles raisons le CESP a-t-il été amené à auditer l’étude Ekimetrics utilisant la modélisation économétrique ?

Olivier Hays : Les acteurs du monde des médias ont de plus en plus recours aux études économétriques pour valoriser leur média. Cette année, l’ACPM a fait appel à Ekimetrics pour un benchmark permettant de valoriser le média de la presse. Au-delà du travail de l’audience, il s’agit, dans cette première européenne, de mesurer l’efficacité business de la presse à court, moyen et long terme.

Ce benchmark s’appuie sur plusieurs études économétriques sur cinq secteurs - Auto, Cosmétique, Luxe, Produits de grande consommation, Télécommunications * - qui font intervenir la presse comme un levier marketing.

L’étude permet de dégager le ROI de la presse, sa contribution aux ventes incrémentales générées par l’activation media totale et la synergie dans son association avec d’autres médias.

Le CESP a naturellement été chargé d’auditer l’étude et de se prononcer plus globalement sur le principe des études Ekimetrics, avec à la fois une vision micro, étude par étude économétrique, reposant sur des jeux de données anonymisées sur trois secteurs qui nous a permis de décrire le processus d’Ekimetrics avec son client et de challenger les modèles statistiques utilisés par le groupe.
Puis, nous avons regardé les résultats sur plusieurs annonceurs. Ainsi, nous avons vraiment eu l’occasion d’étudier pour la première fois un processus « end to end » d’une étude économétrique avec tous les aspects métiers et statistiques associés.

Quel a été le calendrier de cet audit ?

O.H. : Durant l’été, Olivier Daufresne a rassemblé les acteurs potentiellement intéressés par l’audit de l’approche d’Ekimetrics. Une fois l’audit réalisé, une réunion de concertation a eu lieu le 13 septembre. L’étape suivante a été la présentation au Collège Data du CESP en date du 18 novembre. Ce collège a été dédié au partage des principales conclusions et recommandations de l’audit ainsi qu’à la présentation du plan d’action d’Ekimetrics.

* soit 54 marques pour 128 modèles et plus de 500 campagnes scrutées sur la période janvier 2015-décembre 2020.

Thibault Labarre : « Le besoin d’être plus granulaire et agile pour anticiper les enjeux
de demain est clé »

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Thibault Labarre

Associé d’Ekimetrics, basé à Paris, il pilote l’offre MMO (Marketing Measurement & Optimisation) - plus communément appelé MMM sur le marché français - étant en charge du développement global de cette solution. Il explique quels sont les enjeux des modèles économétriques dans un contexte où les activations marketing et media sont de plus en plus nombreuses et complexes.

Le Forum du CESP : Quels sont l'objet et la mission d'Ekimetrics ?

Thibault Labarre : Ekimetrics est le leader européen en « data science pour business » et a réalisé plus de 1 000 projets data depuis sa création en 2006.
Notre mission est d’aider les entreprises à auditer leurs opportunités data, enrichir leur capital analytique et déployer des solutions permettant de maximiser la performance marketing et opérationnel.

En quoi les modèles économétriques sont-ils un enjeu majeur pour vos clients ?

T.L. : Les modélisations MMM permettent à nos clients de mieux comprendre et analyser leur performance pour in fine prendre des décisions plus éclairées.
Le MMM offre une vision holistique et robuste dans un contexte où les activations marketing et media sont de plus en plus nombreuses et complexes, tandis que les marques s’inquiètent de la pérennité du MTA (Multi Touch Attribution) pour mesurer les activations online sur leur écosystème digital (RGPD, Cookieless, problème d’exhaustivité, etc). Le MMM offre un véritable avantage concurrentiel aux marques qui peuvent identifier les leviers d’optimisation mais aussi les futurs leviers de croissance.

Pouvez-vous nous citer un ou deux challenges dans une étude économétrique ?

T.L. : L’accès à une donnée historique, robuste et granulaire peut encore être un challenge chez certains clients encore peu matures d’un point de vue data. Dans ce cas, nous les aidons à définir un modèle de données et des process plus viables pour développer leur capital analytique et permettre un enrichissement des analyses MMM en fil rouge.
Nous observons encore des silos de décisions dans certaines entreprises qui peuvent freiner l’application des recommandations d’investissements les plus ambitieuses et efficaces.

Quelle est votre vision sur les futurs développements de ce secteur et quels sont les projets d'Ekimetrics en la matière ?

T.L. : Les projets de MMM se démocratisent de plus en plus et nous notons un regain d’intérêt et de notoriété très forts sur ces projets – notamment lié au besoin des annonceurs de mieux réagir dans un environnement de plus en plus complexe et incertain. Le besoin d’être plus granulaire et agile pour anticiper les enjeux de demain dans chaque secteur d’activité est clé et nous guide au quotidien dans notre recherche et innovation.

Nous observons aussi des acteurs qui souhaitent internaliser les modèles et compétences de MMM et nous accompagnons ainsi de plus en plus de clients dans l’internalisation, l’industrialisation de ces projets pour créer des avantages concurrentiels de long terme.

Stéphane Bodier : « Le CESP nous apporte une réassurance totale sur nos chiffres »

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Stéphane Bodier

Le Directeur Général de l’ACPM explique les raisons qui ont poussé l’Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias à faire auditer par le CESP la solution de Marketing Mix Modelling d’Ekimetrics. Il s’avoue « bluffé » par la qualité des experts mis en place par le CESP sur un marché encore nouveau et très pointu.

Le Forum du CESP : Pourquoi l'ACPM a-t-elle sollicité le CESP pour la réalisation de l’audit de la solution de Marketing Mix Modelling d’Ekimetrics ?

Stéphane Bodier : Dès lors que nous avons commencé à travailler avec Ekimetrics, nous avons essayé de les convaincre d’accepter un audit du CESP car le Marketing Mix Modelling est une science nouvelle. Même si elle existe depuis une quinzaine d’années, elle se développe surtout depuis cinq ans.
Cette jeunesse fait qu’il y a encore peu d’acteurs et peu d’expertise sur ce marché, l’audit du CESP nous est donc apparu indispensable pour crédibiliser la méthode et les résultats d’Ekimetrics, tant vis-à-vis de nos adhérents que du marché.

L’ACPM a confié à Ekimetrics une étude qui constitue une première européenne sur l’efficacité business de la presse, quel a été le rôle du CESP ?

S.B. : Le CESP a audité la méthodologie et le choix des campagnes sélectionnées par l’ACPM et Ekimetrics (parmi les 500 campagnes de leur base de données) car, pour être crédibles, il ne fallait pas seulement sélectionner de très grandes campagnes ayant un très fort ROI.
L’audit du CESP a couvert la communication des résultats jusqu’aux termes et chiffres mis en avant par l’ACPM, ce qui nous apporte une totale réassurance. Tout ce que nous disons sur l’efficacité sur les ventes de la presse est donc robuste, crédible et incontestable.

Que vous a appris cet audit ?

S.B. : Tout d’abord, nous comme Ekimetrics, avons été bluffés par la pertinence, la qualité et la connaissance des experts du CESP lequel, sur des métiers aussi pointus (on parle d’économétrie, de data science), a été capable de trouver des spécialistes aussi chevronnés que ceux d’Ekimetrics, qui est leader en Europe. Ensuite, l’audit nous a conforté dans notre choix d’Ekimetrics et de sa méthodologie.

Les résultats de l’étude sur la mesure de l’efficacité de la presse – papier et numérique – sur les ventes à court, moyen et long terme brisent un certain nombre d’idées reçues…

S.B. : À partir du moment où nous allions rencontrer des annonceurs pour mettre en avant le fait que la presse, qui est trop souvent perçue comme un média d’image agissant sur le long terme est, en fait le deuxième média le plus contributeur pour faire vendre, y compris à court terme – ce qui n’est pas le discours naturellement admis – il était important que nous puissions bénéficier d’une totale crédibilité sur les chiffres, ce qui est le cas.

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Le CESP a audité la méthodologie, le choix des campagnes
et jusqu’aux résultats et mots mis en avant par l’ACPM.

Isabelle Vignon : « L’audit du CESP a confirmé la qualité du benchmark et des modèles utilisés »

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Isabelle Vignon

La Déléguée Générale en charge du marketing et des études du SNPTV explique pour quelles raisons il était important d’apporter la caution du CESP (assortie de ses recommandations) sur la méthodologie d’Ekimetrics afin de valoriser les études ROI.

Le Forum du CESP : Pour quelles raisons, la télévision, au travers du SNPTV, s'est-elle intéressée à l'audit du CESP sur les solutions d'économétrie d'Ekimetrics ?

Isabelle Vignon : Le SNPTV a considéré qu’en toute cohérence avec les études ROITV#2 et ROITV#3 plus récemment présentée, il était essentiel d’apporter la confiance légitimement attendue, dans les résultats produits et communiqués provenant du benchmark d’Ekimetrics.
En effet, si nous avons été précurseurs, dans la diffusion et mise à disposition de nos études sur l’efficacité de la TV et des autres médias, nous nous devons apporter en parallèle de l’explication des terminologies des indicateurs d’efficacité, l’assurance que les modèles utilisés par Ekimetrics fassent l’objet d’un audit relatif à la méthodologie d’Ekimetrics.
Les études d’efficacité étant de plus en plus attendues par l’ensemble des acteurs qui constituent notre marché, il est indispensable d’être transparents avec notre partenaire Ekimetrics, et d’apporter la caution du CESP assortie de ses recommandations.

Qu'est-ce que cet audit du CESP vous a apporté comme information(s) et éventuellement comment comptez-vous l'intégrer ou les intégrer ?

I.V. : L’audit du CESP a naturellement confirmé la qualité du benchmark dont dispose Ekimetrics et des modèles utilisés. Cet audit permet de valoriser les études économétriques récemment publiées, et de soutenir notre partenaire dans sa recherche d’amélioration et d’excellence.

Aurélie Siena-Gaillard : « Fournir à l’écosystème média/marketing des standards de qualité »

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Aurélie Siena-Gaillard

Ads research lead chez Google, elle nous explique pourquoi Google a été partie prenante dans l’audit de la solution Ekimetrics.


Aurélie Siena-Gaillard : Nous avons missionné le CESP aux côtés du SNPTV et de l'ACPM afin de répondre à l’effort de transparence souhaité par Ekimetrics qui est notre partenaire sur la mesure d’efficacité de nos formats depuis plusieurs années.
Mais, il s’agit, surtout, de fournir à l’écosystème média/marketing des standards de qualité en ce qui concerne le Marketing Mix Modelling qui est un véritable outil stratégique dans une période incertaine comme nous venons de vivre.

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Cet audit, nous l’espérons, apportera de la réassurance et de la confiance dans les différentes études publiées par Ekimetrics.

Certification Drive-to-Trust, c’est parti pour le troisième label : Right Performance

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En juillet 2020, La Mobile Marketing Association, en partenariat avec le CESP avait lancé la Certification Drive-to-Trust pour certifier les acteurs technologiques qui proposent des segments géolocalisés et des activations mobile-to-store.
Après le succès des deux premiers labels – Right People et Right Place - les deux organismes ont annoncé, le 7 octobre 2021, le lancement de la troisième certification : Right Performance.

Destinée à être déclinée en trois labels sous l’ombrelle « Drive-to-Trust », afin d’apporter réassurance et confiance aux trois étapes clés de la segmentation, de l’activation et de la mesure du drive-to-store, la certification des solutions mobiles drive-to-store pour certifier les acteurs technologiques mise en place par la Mobile Marketing Association (MMA) France en partenariat avec le CESP se déclinait, depuis son lancement en juillet 2020, en deux labels.


Right People

Certification qui valide la qualité des solutions proposant des segments d'audience nécessaires à la valorisation des inventaires géolocalisés.

Right Place

Certification qui concerne les solutions diffusant des campagnes publicitaires locales ou géolocalisées et certifie la qualité du ciblage géographique des campagnes publicitaires.


La MMA et le CESP proposent désormais un troisième label, attendu par le marché publicitaire : Right Performance, lequel répond à une demande des annonceurs et des agences en certifiant les solutions qui proposent la mesure d'impact de la publicité mobile en magasin et permet d’identifier les solutions fondées sur une méthodologie robuste, transparente et alignée avec les standards de qualité définis par le Comité Scientifique du CESP.

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Olivier Daufresne : « Nous avons bâti ce label de façon concertée avec l’ensemble des acteurs : agences médias adhérentes de la MMA et solutions de mesure de l’impact Drive-to-Store »

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Olivier Daufresne

Comment s’est construite la certification de la mesure d’impact de la publicité mobile en magasin, Right Performance ? La réponse du Directeur associé du CESP qui insiste sur la pédagogie faite autour de cette certification très attendue par le marché publicitaire pour développer la confiance dans les mesures Drive-to-Store.

Le Forum du CESP : Comment s’est bâti Right Performance ?

Olivier Daufresne : Ce troisième label a fait l'objet d’une co-construction entre quatre grandes agences médias membres de La Mobile Marketing Association et le CESP, permettant de confronter attentes marché et processus de certification des solutions fondées sur un principe d’A/B test. Au travers de plusieurs itérations, les solutions elles-mêmes ont été pleinement associées à cette démarche qualitative.

Pourquoi développer ce label a-t-il pris plus de temps que pour les deux précédents ?

O.D. : Pour deux raisons. Une raison technique : il était plus difficile à mettre au point car il repose sur davantage de critères et notamment des critères qualitatifs. Une raison due au temps de concertation ensuite, les discussions avec le marché pour partager les critères retenus avec les utilisateurs agences et les producteurs de ces mesures afin de les compléter et de les solidifier ont pris du temps.
Malgré cela, nous sommes dans notre timing, ayant annoncé un lancement en septembre-octobre 2021.

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Si vous aviez un message à délivrer pour les futurs postulants à ce label ?

O.D. : Le CESP a choisi de faire de la pédagogie pour que les solutions puissent s’évaluer et améliorer leurs méthodologies afin qu’elles postulent à ce label.

Les deux premières certifications – Right People et Right Place – ont-elles répondu à vos attentes ?

O.D. : Oui, les deux premières certifications ont rencontré leurs publics. En octobre, douze membres de la Mobile Marketing Association étaient certifiés Drive-to-Trust sur l’un et ou l’autre des deux premiers labels lancés en 2020.
Aujourd’hui, les agences plébiscitent le label et les solutions ont renouvelé leur engagement pour l’année prochaine.

Brèves

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Premier audit de CinExpert

Le CESP a réalisé le premier audit de CinExpert, la mesure d’audience de référence du média cinéma en France. Les conclusions de l’audit ont été présentées aux souscripteurs de l’étude. Elles seront partagées auprès des adhérents du CESP lors d’une réunion en décembre.


Audit du CESP sur le dispositif Internet Vidéo

L’Audit du CESP sur le dispositif Internet Vidéo a été présenté devant le Collège Internet, le 30 septembre 2020, par Dany Péria, Directrice de Projets, Radio, Internet, Adverification. Cet audit est destiné à mesurer l’audience des vidéos digitales diffusées sur trois écrans – ordinateur, tablette et smartphone – auprès d’individus âgés de 4 ans et plus, résidant dans des ménages en France Métropolitaine.
Cette présentation – qui a été faite en présence de Médiamétrie, financeur de cet audit – a repris la description des éléments méthodologiques et les principales conclusions de l’audit.
Elle explique comment se fait la reconstitution d’un échantillon du « panel Internet Vidéo » sur l’univers 4 + France entière, les deux approches de collectes des données, les différentes étapes de modélisation, le redressement (aux niveaux socio-démographiques et site centric), etc.
L’audit du CESP a porté notamment sur le principe de constitution du panel « Internet Vidéo », sur l’imputation de la donnée YouTube et l’évaluation – a priori et a posteriori - du modèle d’imputation, sur le système de mesure pour les autres acteurs et sur l’individualisation du surf.

Cette présentation est accessible sur le site du CESP (dans l’espace réservé aux adhérents)


Focus sur les « hybridations – redressements et calages »

Dans le dispositif Internet Global, étude de référence pour la mesure d’audience internet sur 3 écrans, à la demande de Médiamétrie, les travaux initialement prévus au premier semestre ont été décalés au second semestre (à cause de la nouvelle réglementation de la CNIL et de son possible impact sur les règles de calculs retenus par Médiamétrie). Le Focus a débuté mi-novembre.


Audit de la solution de ciblage contextuel de Qwarry

Le CESP est en cours d’audit de cette solution. Il s’agit d’un premier audit dans ce domaine très prometteur en raison de la disparition prochaine des cookies tiers. Le principe de ce type d’approche est d’adresser la publicité à l’aide d’une analyse automatique du contexte de diffusion, en l’occurrence le texte des pages. La communication des principales conclusions de l’audit est prévue pour début 2022.


Le CESP, co-organisateur de la conférence des associations au Printemps des Études

Le 24 septembre, le Printemps des Etudes a accueilli la conférence des associations coorganisée par l'ADETEM, l'AFM, le CESP, ESOMAR, l'IREP, SYNTEC et l'Union des marques. Ces dernières avaient choisi comme thème « Ethique et responsabilité : comment la filière se mobilise ? ». A cette occasion, l'un des administrateurs du CESP, Bruno Ricard, Directeur Général Adjoint Marketing, Etudes & Communication de 366, est revenu sur la mise en place de DIGITAL AD TRUST et notamment ses bénéfices pour les internautes en termes d'expérience utilisateur (formats moins intrusifs, limitation du nombre de publicités par page...).


Participation de Valérie Morrisson, Directrice Générale du CESP, à la conférence internationale ASI

Le 5 novembre dernier, la dernière matinée de la conférence ASI était consacrée à la mesure cross-media. Valérie Morrisson a participé dans ce cadre à une table ronde sur la gouvernance et le financement des mesures cross-media qui se mettent en place dans différents pays du monde.


Le CESP, partenaire de l'Ad & Tech Forum les 1er et 2 décembre

Dans un contexte économique bouleversé, où la crise du Covid a accéléré la digitalisation des usages des consommateurs comme des entreprises, où la pression réglementaire devient de plus en plus forte, et où la société dans son ensemble est consciente du défi climatique, il est important que l'écosystème se positionne sur ces transformations et se retrouve afin d'échanger collectivement sur les nouveaux équilibres à construire.

« Agir ensemble pour de nouveaux équilibres » est le thème de l'Ad & Tech Forum organisé par La Mobile Marketing Association et l'IAB France :

  • CTV, retail media, green ads... Quels sont les leviers de croissance ?
  • Open web et walled garden, vers quel équilibre tendons-nous ?
  • ATT, Cookieless, privacy, RGPD : quel sera le cadre juridique et technologique de demain ?
  • Live shopping, wallet, drive-to-store... Comment réinventer le marketing client ?
  • Crypto, NFT, AR et metaverse, quelles innovations devez-vous suivre ?

INTERNATIONAL

Russie : le CESP a présenté à Moscou, en septembre dernier, devant 200 personnes de l’industrie des médias (chaînes de TV, annonceurs, agences médias…) l’audit de la mesure d’audience de la télévision et de l’extension de cette mesure aux villes de moins de 100 000 habitants pour couvrir l’intégralité du pays.

Philippines : le CESP accompagne l’appel d’offres pour la mise en place de la mesure de l’audience TV-Video multi devices (télévision, ordinateur, smartphone, tablette) associant la totalité de l’industrie publicitaire y compris les plateformes Google et Facebook.

Singapour : dans le cadre de l’audit annuel réalisé pour l’industrie des médias de Singapour, le CESP audite cette année le modèle permettant de fusionner les audiences des autres écrans avec celle de la télévision.

Agenda

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Publications des audits des études de référence :

Novembre pour le Cinéma, le Panel Radio, l’Internet Global et la 126 000
Janvier 2022 pour OUI-TSM (Observatoire des Usages Internet, Téléphonie et Services Mobiles)

Réunion des Collèges :

Collège Presse : le 10 décembre
Collège Cinéma : le 13 décembre
Collège Internet : le 17 décembre

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Direction de la publication : Valérie Morrisson
Comité éditorial : Olivier Daufresne, Olivier Hays, Malika Ladouari, Dany Péria, Patricia Schultz, Jahida Bendikha
Coordination : Malika Ladouari
Rédaction : Françoise Vidal (FIVE)
Design & Réalisation : Pascal Antoinet


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